Tristesse… mais

Grande tristesse  ce 27 mars à la chapelle de l’hôpital Haute Pierre de Strasbourg. Une tristesse mêlée de colère, d’incompréhension mais aussi de questionnement sur le « sens de notre humanité ».

Un au revoir à un homme aimé, engagé, nous étions tous là famille, amis, amis des amis et peut être bien au-delà. Un rendez vous qu’il avait donné à tous, « ici et maintenant », en présence de son âme de lumière, pour nous poser la bonne question de l’amour et du partage.

La violence de sa fin « physique » ressemblait sans doute à la violence de sa rébellion contre l’injustice et le cynisme de « l’argent ».

Il me vient cette phrase récente de Sœur Emmanuelle :

« La valeur d’un homme ne dépend pas de ses convictions mais de ses actions. »

Vivons, vivons, armons nous de force, d’intuition et de courage pour réaliser des œuvres magnifiques d’amour et de partage dans le respect de tout ce qui nous entoure.

Je garde cette phrase en moi, que tu laissais en épitaphe à tous ceux qui t’accompagnaient dans cet au revoir d’amour et d’amitié.

Des choses, il ne reste rien et nous partons qu’avec nos âmes et ce qu’elle a su à la fois donner et recevoir.

Merci Jean Jacques…que j’aurais voulu connaître

Le 21ème siècle sera … ou pas

sera le siècle du changement de paradigme quant au modèle de développement ou pas… Quels sont quelques fléaux actuels qui pourraient nous empêcher de construire un chemin solide vers ce développement durable tant espéré par les citoyens du monde ? Pouvons-nous impunément, nous pays riches, ignorer notre empreinte écologique, dénier le sort épouvantable de millions d’enfants?

Des solutions existent ou sont à inventer, de nouveaux comportements nous sont proposés, des actions sont à entreprendre j’ai envie de rajouter « qu’attendons nous ? ».

Le consommateur a un rôle à jouer et un pouvoir à prendre, le citoyen « blanc et riche » a une conscience a développé, chacun est personnellement responsable de ses actes vis à vis de notre Planète et de ses habitants. Retrouvons le vrais sens de « besoins » par opposition à « envies ». .. alors le 21ème siècle sera habitable pour nos enfants et petis enfants…ou pas.

Dance and be happy !

Je vous propose de balancer dans la poubelle de votre cortex gauche toutes les idées pessimistes, apocalyptiques distillées par tous les Méphisto de la crise, et de plonger avec délice dans votre limbique droit tout en étant accompagné par la dance des gens heureux ! Oui les gens heureux existent sur toute la planète. En avant suivons Matt Harding dans ses 14 mois de voyage via 42 pays. Dance and be happy ! Dont worry!

Petite leçon de choses:
CORTEX GAUCHE → Rationnel Logique Analyse Critique Quantitatif Finances Performance Précis
LIMBIQUE DROIT →Relationnel Convivial Équipe Sensible Empathie Intuitif Facteur humain Résonance affective

D’où viennent les fleurs ?

Aujourd’hui, il semble qu’à chaque fois, il faille se poser les questions:

  • d’où vient ce que j’achète?
  • comment est ce fabriqué?

La découverte des réponses, peut nous plonger dans une tritesse accentuée par un sentiment de honte. Ce qui devait n’être que de la beauté et du bonheur est né de la laideur et de la peur.

Sur les rives du lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, les pêcheurs et les environnementalistes assistent, impuissants, à la détérioration d’un écosystème d’une rare richesse. Pour fournir le marché européen en fleurs exotiques à longueur d’année, les serres se sont multipliées sur les rives de cette importante réserve d’eau douce. Le lac Naivasha, d’une superficie de 170 kilomètres carrés, abritant une faune variée, est désormais menacé par la pollution et l’imposante soif des fermes industrielles.

L’industrie horticole emploie près de 30 000 travailleurs, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards de dollars. Dans un pays en développement tel le Kenya, où le taux de chômage est de 40 %, cette industrie est la manne économique de toute la région et attire les travailleurs par milliers. De grandes entreprises de floriculture européennes, telle la britannique Flamingo et la hollandaise Sher Agencies, profitent de l’importante réserve en eau douce du lac Naivasha, de la présence d’une main d’œuvre bon marché et d’un gouvernement plutôt accommodant sur les normes environnementales, pour multiplier les fermes industrielles. Mais la pression grandissante exercée sur le lac met en péril la survie d’un riche écosystème dont dépendent depuis des générations de nombreux pêcheurs, éleveurs et agriculteurs.

« À ce rythme, le lac ne pourra pas survivre plus de 15 ou 20 ans » affirme Nicholas Kitavi Nzioka, agent environnemental au conseil municipal de Naivasha. Depuis quelques années, le niveau d’eau du lac diminue à un rythme alarmant, alors que la consommation en eau à des fins d’irrigation dans les fermes industrielles ne cesse d’augmenter. La source du lac, située dans les collines avoisinantes, ne suffit plus à régénérer le lac et la région connaît des saisons des pluies de moins en moins abondantes.

« La municipalité ne reçoit même pas 0,1 % des revenus de l’exploitation du lac Naivasha » explique l’agent environnemental du conseil.

Mais le pire problème est lié à l’épandage de produits chimiques. Pour arriver sans aspérités dans nos vases, les fleurs ont dû assimiler des dizaines de produits différents : pesticides, fongicides, herbicides… Certains d’entre eux sont interdits dans les pays occidentaux. Souvent, ils sont répandus sans protection et absorbés par les ouvriers. Selon l’OIT, ils sont 60% à se plaindre de maux de tête, de troubles de la vue, de douleurs à la poitrine et de réactions allergiques parfois graves, caractéristiques d’un mauvais usage des produits chimiques toxiques. La formation à la manipulation est rare.

La protection de l’environnement et des populations est sérieusement menacée.

Sources : « Agence de Presse Etudiante mondiale » et site bioetic.com

Tout cette destruction pour une fleur … si belle mais si futile face aux dégats irrémédiables du « vivant ». Alors exigeons l’équitable, le raisonnable, le durable afin que « fleur » rîme toujours avec beauté, plaisir et ravissement.