La grande illusion…

…de notre capitalisme. Nous avons l’illusion de vivre dans une société  « bulle », dans un continent » bulle » où rien ne peux atteindre et entamer notre illusion du consumérisme heureux. Les effets collatéraux sont occultés par des lunettes , là sur nos nez et qui sont de la marque « le déni« . Déni de la pauvreté au bas de notre porte, déni de la misère morale de nos anciens, déni du nombre de suicides des agriculteurs, de  nos jeunes,déni de nos inconséquences payées par les pays dit du sud, de la destruction de notre environnement….mais on continue, jour après jour à creuser le trou sous nos pieds, peut être n’y tomberons nous pas? Et ça c’est la méchante dernière illusion! Mais il a des remèdes…ouvrons nos yeux ! et rendons nous heureux en nous engageant pour l’intérêt général.

Ce sera l’héritage ???

Grosse bataille sur les retraites en ce moment…et que voit cet enfant qui se demande tout simplement …comment cela va de passer pour lui , quand il sera grand…

« ouf, ce n’était qu’un cauchemar, n’est ce pas hein? hein? »

Stop… quand ?

Quand j’étais petite, avant Pâques nous organisions et réalisions toutes sortes d’activités afin de collecter quelques pièces pour aider les enfants qui mourraient de faim. Il y avait aussi la petite boite en carton que j’assemblai avec le sérieux et l’enthousiasme d’un enfant, toutes les pièces que je pourrais y mettre aideront les enfants. Ce drame de la faim montré et expliqué (?!) par les adultes me plongeait dans la perplexité « Ici pour moi tout va bien où presque, et là bas, ils meurent de faim. Pourquoi rien n’est fait rapidement pour ces pauvres enfants si affreusement maigres »…

Les années ont passé et j’ai même changé de millénaire… et pour les enfants franchement, il semble que se soit pire qu’avant. Les dernières informations du front des démunis sont plus qu’alarmantes.

ci dessous un extrait d’un article paru sur le site de www.youphil.com et écrit par Pierre Salignon (ancien directeur général de Médecins Sans Frontières France et spécialiste des questions humanitaires).

La crise économique et financière s’étend, obligeant les associations à relever plusieurs défis. Le premier est d’ordre social et humanitaire. Comment faire face, aujourd’hui et demain, à l’augmentation du nombre de personnes qui tombent et tomberont dans la misère ? Car le nombre de bénéficiaires, comme on les appelle maladroitement, ne cesse de croître.

En France d’abord. Il suffit de se promener en ville pour constater que la population des sans-abris devient plus visible, plus pauvre et plus démunie aussi. Hommes, femmes, enfants et personnes âgées. Aucune catégorie sociale n’est épargnée…

L’association Emmaüs a récemment publiée un rapport alarmant sur la hausse rapide du nombre de ceux qui se retrouvent sans abris, sans ressources. Sans parler de la campagne hivernale des Restaurants du Cœur qui ne désemplit pas : plus 12% de repas servis en 2008.

Cette évolution existe bien entendu aussi dans les pays du Sud, qui sont déjà les plus défavorisés, en Afrique, en Asie et ailleurs.

On parlait il y a un an de plus de 800 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde.Sous l’effet conjugué de la crise financière internationale et de l’envolée des prix de certaines denrées alimentaires, ce sont désormais selon les Nations Unies près d’un milliard de personnes qui souffrent de malnutrition.

En Septembre 2008, il y a 6 mois, les Nations Unies avançaient le chiffre de 925 millions, dont plus de 55 millions d’enfants de moins de 5 ans qui souffrent de malnutrition aigue; soit un enfant sur 10 dans le monde.

Le déficit global de financement prévu pour les pays du Sud en 2009 s’élève lui à 700 milliards de dollars selon la Banque mondiale.Les chiffres parlent d’eux-mêmes et annoncent déjà une explosion de la pauvreté et de ses laissés-pour-compte.

Le second défi que rencontrent les ONGs est budgétaire. Comment maintenir les programmes d’assistance existant alors que la collecte de fonds se contracte ? …

On ne peut présumer de se qui va réellement se passer et, souhaitons que la crise favorisera une solidarité de proximité plus importante demain, comme certains analystes le suggèrent. Mais, comme le dit Antoine Vaccaro, Président du (Cerphi),

« l’incertitude liée à la crise actuelle est le pire ennemi de la générosité ».

Restons mobilisé! Faisons plus!

Décharge de Kara-Kara cochabamba Bolivie
Décharge de Kara-Kara Cochabamba Bolivie

Les bonnes excuses pour ne pas donner

Voici le TOP 7

1. « Les autres donnent pour moi »

2. « Je suis trop sollicitée »

3. « J’ai assez de problème comme ça »

4. « J’ai pas le temps »

5. « Je ne sais pas où ça va »

6. « J’ai pas de monnaie »

7. « ça sert à rien »

tous ces comportements sont le quotidien d’un triste sire… Gauthier Lesire genre de symbole anti-dons mais qui cristalise à lui seul bien des moments « déjà vus ou déjà vécus ». M Lesire a son site et est sur FB (si si!).

S’appuyer sur le cynisme et les contradictions de nos actes par rapport à nos pensées, voilà l’originalité de la campagne du groupe SOS.

Cependant les statistiques ne nous honorent pas vraiment. Jugez en.D’après l’Observatoire de la Fondation de France , par personne et par an:

un américain donne 531€ ; un anglais donne 184€ ; un allemand donne 42€; et un français donne 33€ ; et c’est la France qui a le meilleur dispositif de défiscalisation en Europe. (chiffres=dons hors legs)

Philantropie serait un « gros mot »? Pourtant il semble que l’on ait  jamais autant parlé de « mécénat », « fondations », « fonds de dotations », RSE, etc… Alors usons et abusons de tous ces dispositifs pour aider les porteurs de projets, les associations, c’est grâce à eux et avec nous -consom’acteurs & donacteurs- que le monde changera.

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