Le système est en grande difficulté

Le système actuel est en grande difficulté et que disent les politiques : « attention 2013 va être une année très difficile ! » Vous êtes prévenus, votre vie va être de plus en plus un enfer.
Mais il y a des alternatives, la société civile avance et invente. Par exemple la belle aventure du « Hameau des buis et de la ferme des enfants. Laissons Pierre Rahbi nous expliquer que d’autres chemins sont possibles…ici

Ungersheim, un village en Transition

Et aussi le village d’Ungersheim (sud Alsace) a choisi de rejoindre le mouvement « Villes et villages en Transition », la société civile décide de se préparer à « l’après pétrole » dans une démarche de démocratie participative et de « sobriété heureuse »…et cela marche.

C’est le mois de l’ESS

Vous avez dit ESS ? Oui Economie Sociale et Solidaire et le mois de novembre est le mois de l’ESS, un mois bien chargé pour Préférence Ethique. En effet c’est l’occasion de découvrir, de rencontrer, d’apprendre et aussi d’être ambassadeur des projets dans lesquels s’implique Préférence Ethique.

Le calendrier proposé par la CRES (Chambre Régionale de l’Economie Sociale d’Alsace) se présentait en un menu fort alléchant ! Nous avons essayé de participer aux temps forts dont le Forum du Développement Durable organisé par Idées Alsace. Le projet « Une école à vivre » a été présenté au Speed dating du Forum off…une belle expérience !

L’émission Hebdo DD de la chaine Alsace 20 pour illustrer les temps forts…

Le saviez-vous, en Alsace l’ESS représente 70 000 emplois soit 10,8% des salariés et 8.5% du PIB alsacien…et depuis 5 ans cela ne fait que croître, une solution au chômage ? Très certainement, donc à encourager !

Zoom sur l’ESS (issu du Journal sociale et solidaire l’économie qui a du sens – CRES édition spéciale de novembre 2012)

L’ESS, l’économie qui a du sens.

  • Parce qu’elle constitue un moyen au service d’un projet défini par avance et non une fin en soi…
  • Parce qu’elle répond et s’adapte en innovant aux besoins des populations et des territoires…
  • Parce qu’elle met en avant l’intérêt collectif plutôt que l’intérêt individuel …
  • Parce que son objectif n’est pas l’enrichissement…
  • Parce qu’elle est guidée par des valeurs inscrites dans les statuts de l’entreprises…

Une économie plus démocratique où les décisionnaires ne sont pas les seuls actionnaires

Une économie plus équitable et solidaire basée sur l’association, la mutualisation, la coopération…

Une économie plus responsable qui implique les citoyens à travers un projet collectif…

Une économie plus durable qui ne recherche pas le profit immédiat…

Une économie plus éthique qui se développe sur la base de projets partagés dans la transparence d’une gestion collective…

Ce sera l’héritage ???

Grosse bataille sur les retraites en ce moment…et que voit cet enfant qui se demande tout simplement …comment cela va de passer pour lui , quand il sera grand…

« ouf, ce n’était qu’un cauchemar, n’est ce pas hein? hein? »

Séquence actualité… 10:10

Une fois n’est pas coutume, voici une petite séquence « actualités ».

YAB lance la campagne 10 :10 c’est-à-dire que chacun s’engage à réduire de 10% ses gaz à effet de serre à partir de 2010 et par des multitudes de gestes simples. Car « c’est maintenant qu’il faut agir » et nous pouvons tous le faire sans attendre des décisions politiques qui souvent ne sont que des pas en avant puis des énormes pas en arrière en fonction des sondages et des futures échéances politiques.

Chacun de nous doit prendre sa vie en main, décider par exemple de ce qu’il veut manger, décider de s’engager maintenant pour nos enfants et petits enfants le tout dans l’optimisme …

On ne va pas attendre 2050 ! »

En plus l’écologie n’est pas plus chère au contraire c’est réapprendre à être plus économe et sans doute avoir plus de temps pour « être bien » avec enfants, amis, famille, j’adore le concept de « sobriété heureuse » mais ce sera pour un prochain article.

Réparer la Terre…

La Terre! Quelle merveille de création dont nous sommes devenus…les prédateurs! Je sais bien que le politiquement correct est de parler « positif », de bannir « le catastrophisme et le misérabilisme », mais est ce bien raisonnable ?

Je suggère simplement de quitter notre posture d’autruche et de se lancer avec enthousiasme, audace et gaieté dans un challenge du 7ème type qui serait de protéger et défendre ce qui nous reste de Terre pour un avenir pavé de fleurs et de verdure abreuvées d’eau vive et claire. Je suis une rêveuse pensez vous ? Oui, assurément oui, mais rêveuse dans le sens de la vision à partager avec toutes les bonnes volontés afin de conjuguer à tous les temps les actions de fourmis qui éveillent à une conscience de solidarité « du vivant ». Nous sommes tous liés dans le vivant.

Comme cette réalité omniprésente de cupidité économique est laide ! Est-ce là le seul héritage que nous laisserons aux enfants de la terre, une désolation qui se transformera partout dans le monde en cauchemar « à la Madmax » ? Car la guerre viendra à cause de la faim, et aucun sommet politique ne l’évitera si nous n’agissons pas maintenant pour « le parti de la Terre. »

Dernièrement à une conférence de Matthieu Ricard, il disait si justement « Si le futur ne fait pas mal, ce n’est pas une raison de ne pas se préoccuper des générations futures. »

Une priorité maintenant, car c’est le premier étage de notre pyramide de survie: mettre en oeuvre la démocratie alimentaire. Nous pouvons le faire et se faisant nous reprendrons notre liberté par rapport aux lobbies de la cupidité

Graine ou pas graine…

Il y a longtemps, au temps des chères études, je dévorais les livres de Pearl buck (entre autres). Elle racontait la campagne chinoise avant les bouleversements de l’Empire du Milieu qui allait quitter la couleur jaune pour la couleur rouge. Je me souviens notamment de cet émouvant récit « La mère ». Une peinture paysanne ou la vie humble d’une pauvre paysanne, mère de toute une nichée qu’il fallait nourrir au prix d’un travail harassant. Pour faire face elle gardait toujours précieusement des graines, la semence pour la Terre Mère, c’était le trésor qui sauva plusieurs fois sa famille. Je garde encore ce souvenir, saurais je nourrir ma famille comme elle dans des moments tragiques ? J’ai mon petit bout de terre, mon potager, ensuite et bien il suffit de récupérer les graines …ou pas ? Et bien ce n’est pas aussi simple.

On sait un peu « Monsanto» et les dégâts de la chimie, (n’est ce pas pauvres petites abeilles ?) mais saviez vous que les graines des plantes de nos potagers sont presque toutes stériles Les fameux hybrides F1 ! C’est le méga business des semences qui ne connait pas la crise, mais qui au contraire fort de sa puissance veut faire disparaitre les « irréductibles » jardiniers et paysants voulant protéger la Terre Mère.

Au hasard d’un salon Bio, Je découvrais l’existence de l’association Kokopelli dont la promesse est « Libération des semences et de l’humus ». La lecture de leurs articles vous plonge dans une sorte de cauchemar. On y découvre que « 10 multinationales contrôlent près de 50 % du secteur semencier planétaire … Ces mêmes 10 multinationales, mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence, contrôlent également 60 % de l’agrochimie…. La semence, c’est le début de la chaîne alimentaire. Celui qui contrôle la semence, contrôle la chaîne alimentaire et donc contrôle les peuples »

Pourrons nous encore nous reconnecter à la vie?

– 2400 tonnes de sol, chaque seconde, partent dans le vent ou les océans

-en région tempérée il faut 500 ans pour produire naturellement 2,5 cm d’humus.

Nous sommes tous liés…

Pourquoi utiliser « l’ailleurs » pour notre bon plaisir sans penser à toutes les conséquences. J’ai envie de vous rappeler l’histoire de cette rose qui vient de si loin pour un plaisir si éphémère. Posons nous les bonnes questions car désormais toutes les actions des  habitants de la planète ont des inter-connections et le dénominateur commun de nos irresponsabilités et inconséquences se concrétise par le changement du climat.

  • d’où vient ce que j’achète?
  • comment est ce fabriqué?

La découverte des réponses, peut nous plonger dans une tritesse accentuée par un sentiment de honte. Ce qui devait n’être que de la beauté et du bonheur est né de la laideur et de la peur.

Sur les rives du lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, les pêcheurs et les environnementalistes assistent, impuissants, à la détérioration d’un écosystème d’une rare richesse. Pour fournir le marché européen en fleurs exotiques à longueur d’année, les serres se sont multipliées sur les rives de cette importante réserve d’eau douce. Le lac Naivasha, d’une superficie de 170 kilomètres carrés, abritant une faune variée, est désormais menacé par la pollution et l’imposante soif des fermes industrielles.

L’industrie horticole emploie près de 30 000 travailleurs, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards de dollars. Dans un pays en développement tel le Kenya, où le taux de chômage est de 40 %, cette industrie est la manne économique de toute la région et attire les travailleurs par milliers. De grandes entreprises de floriculture européennes, telle la britannique Flamingo et la hollandaise Sher Agencies, profitent de l’importante réserve en eau douce du lac Naivasha, de la présence d’une main d’œuvre bon marché et d’un gouvernement plutôt accommodant sur les normes environnementales, pour multiplier les fermes industrielles. Mais la pression grandissante exercée sur le lac met en péril la survie d’un riche écosystème dont dépendent depuis des générations de nombreux pêcheurs, éleveurs et agriculteurs.

« À ce rythme, le lac ne pourra pas survivre plus de 15 ou 20 ans » affirme Nicholas Kitavi Nzioka, agent environnemental au conseil municipal de Naivasha. Depuis quelques années, le niveau d’eau du lac diminue à un rythme alarmant, alors que la consommation en eau à des fins d’irrigation dans les fermes industrielles ne cesse d’augmenter. La source du lac, située dans les collines avoisinantes, ne suffit plus à régénérer le lac et la région connaît des saisons des pluies de moins en moins abondantes.

« La municipalité ne reçoit même pas 0,1 % des revenus de l’exploitation du lac Naivasha » explique l’agent environnemental du conseil.

Mais le pire problème est lié à l’épandage de produits chimiques. Pour arriver sans aspérités dans nos vases, les fleurs ont dû assimiler des dizaines de produits différents : pesticides, fongicides, herbicides… Certains d’entre eux sont interdits dans les pays occidentaux. Souvent, ils sont répandus sans protection et absorbés par les ouvriers. Selon l’OIT, ils sont 60% à se plaindre de maux de tête, de troubles de la vue, de douleurs à la poitrine et de réactions allergiques parfois graves, caractéristiques d’un mauvais usage des produits chimiques toxiques. La formation à la manipulation est rare.

La protection de l’environnement et des populations est sérieusement menacée.

Sources : « Agence de Presse Etudiante mondiale » et site bioetic.com

Tout cette destruction pour une fleur … si belle mais si futile face aux dégats irrémédiables du « vivant ». Alors exigeons l’équitable, le raisonnable, le durable afin que « fleur » rîme toujours avec beauté, plaisir et ravissement.

Whaou c’est la semaine du développement durable !

J’ai un peu peur, en effet ne risquons nous pas la saturation, tant les messages sur le développement durable nous cernent à 360°. Tant de promesses, de bonnes intentions, et il faut bien en convenir de marketing autour de la révolution verte, la croissance verte, l’économie verte etc…etc…Mais au final sommes-nous prêts à faire les efforts, les révolutions qui s’imposent pour inscrire définitivement nos actions dans une cohérence de responsabilité durable?

Rappelons-nous la définition du développement durable proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland.

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

Des concepts à conjuguer à tous les temps de nos actions. Ce n’est pas facile, car bien souvent nous n’avons pas conscience de faire « mal » pour les générations futures.

Posons nous, nous-mêmes les bonnes questions, toutes les bonnes questions ? Pourquoi ? pourquoi ? Pourquoi?