Un nouveau site internet

Plus de deux années ont passé, aujourd’hui le site de Préférence Ethique change de « look » mais pas d’objectifs  bien évidemment.

Maintenant  un seul site regroupe  la présentation de notre offre de service et le blog. Le blog continuera de rapporter  « au fil de l’eau » : les évènements, les rencontres, les interrogations, les découvertes, les témoignages, les états d’âmes, les protestations,  semant le chemin  de Préférence Ethique dans les réseaux du développement durable et de l’économie sociale et solidaire.

Une page Facebook nous permettra d’échanger sur toutes ces problématiques et de compléter par plus de photos, de liens que nous aimons. Alors bienvenue à vous et longue vie  à ce site.

Les femmes doivent changer le monde…

 With Women - Changeons le monde avec les femmes

  • Parmi le milliard de personnes les plus pauvres de la planète, 600 millions sont des femmes.
  • Parmi les 960 millions d’adultes qui ne savent pas lire dans le monde, deux sur trois sont des femmes.
  • Seulement 16 % des parlementaires de la planète sont des femmes.
  • Chaque année, un demi million de femmes meurt en raison de complications liées à l’accouchement qui peuvent être évitées.
  • 140 millions de petites filles sont exploitées au travail
  • En 2007, en France, 166 femmes sont mortes, sous les coups de leur conjoint. Autrement dit, c’est une femme qui meurt, tous les deux jours dans notre pays.
  • Au moins 25.000 cas de viols en France chaque année, un peu plus de 8.000 seulement sont recensés « officiellement »
  • En France, les femmes gagnent 27 % de moins que les hommes. L’écart est de 19 % pour des temps complets et 10 % à poste et expérience équivalents.
  • et en moyenne, les femmes consacrent près de 3h30 par jour aux tâches domestiques contre 2 heures pour les hommes
  • …..

La liste est sans fin.

Le 21ème siècle commence, il est temps de lancer un appel, de faire confiance aux femmes, de donner une vraie chance aux fillettes, de construire un monde plus respectueux et solidaire.

Rejoignez l’appel des femmes!
Mariages Forcés des petites filles en Inde



Il y a toujours une cause…

pour donner…

On peux donner évidemment de l’argent, mais aussi du temps, offrir ses compétences. La France est dans la rue en ce moment pour cause de « réforme des retraites » , et bon nombre d’associations voient l’avenir en noir pour les personnes âgées par exemple et pour la diminution du nombre de bénévoles. En effet  le saviez vous :

  • Dans son rapport sur le niveau de vie des français publié en septembre 2010, l‘INSEE  évoque le chiffre d’1,7 million de personnes de plus de 55 ans vivant sous le seuil de pauvreté (950 euros), dont 600.000 personnes âgées vivant avec 600 euros par mois.  De plus la France dispose de l’un des taux de travail des seniors les plus bas  en Europe et dans le monde. Seuls 38,3% des 55-65 ans travaillaient en 2008, précarité, durée de chômage plus longue, « fin de droit » , pression des loyers,  entraînent les personnes âgées dans une spirale descendante, c’est la pauvreté  … seul salut pour beaucoup : les associations et les fondations qui devront accroître leurs ressources dans un contexte de désengagement de l’état pour cause de réduction de « la dette »!.
  • Que seraient les associations sans leurs bénévoles? Selon la dernière enquête de l’IFOP et de France Bénévolat  45% des 50-64 ans et 51% des 65 ans et plus sont engagés dans des actions de bénévolat.  En travaillant plus longtemps il y aura moins de bénévoles, …à moins que les jeunes se mobilisent un peu plus…mais c’est un autre sujet.

Il y a toujours des causes « de proximité » permettant de « manifester » par des actions de terrains ou d’activismes permettant le changement constructif. Mais toutes ces causes ont des besoins , alors il faut donner…

Ce que tu donnes au monde, c’est à toi pour toujours.
Ce que tu gardes, c’est perdu à jamais.

Gitta Mallasz

Porteur de projet… Porteur d’amour…

Je n’ai rien à ajouter, à commenter…simplement à écouter avec toutes ses oreilles, avec tout son coeur  et « essayer d’étreindre l’immense de la vie« …en route vers cette vie où des projets nous attendent, nous rendront heureux et léger…. »aller vers les autres, avec un regard vrai »…

La grande illusion…

…de notre capitalisme. Nous avons l’illusion de vivre dans une société  « bulle », dans un continent » bulle » où rien ne peux atteindre et entamer notre illusion du consumérisme heureux. Les effets collatéraux sont occultés par des lunettes , là sur nos nez et qui sont de la marque « le déni« . Déni de la pauvreté au bas de notre porte, déni de la misère morale de nos anciens, déni du nombre de suicides des agriculteurs, de  nos jeunes,déni de nos inconséquences payées par les pays dit du sud, de la destruction de notre environnement….mais on continue, jour après jour à creuser le trou sous nos pieds, peut être n’y tomberons nous pas? Et ça c’est la méchante dernière illusion! Mais il a des remèdes…ouvrons nos yeux ! et rendons nous heureux en nous engageant pour l’intérêt général.

Ce sera l’héritage ???

Grosse bataille sur les retraites en ce moment…et que voit cet enfant qui se demande tout simplement …comment cela va de passer pour lui , quand il sera grand…

« ouf, ce n’était qu’un cauchemar, n’est ce pas hein? hein? »

Stop… quand ?

Quand j’étais petite, avant Pâques nous organisions et réalisions toutes sortes d’activités afin de collecter quelques pièces pour aider les enfants qui mourraient de faim. Il y avait aussi la petite boite en carton que j’assemblai avec le sérieux et l’enthousiasme d’un enfant, toutes les pièces que je pourrais y mettre aideront les enfants. Ce drame de la faim montré et expliqué (?!) par les adultes me plongeait dans la perplexité « Ici pour moi tout va bien où presque, et là bas, ils meurent de faim. Pourquoi rien n’est fait rapidement pour ces pauvres enfants si affreusement maigres »…

Les années ont passé et j’ai même changé de millénaire… et pour les enfants franchement, il semble que se soit pire qu’avant. Les dernières informations du front des démunis sont plus qu’alarmantes.

ci dessous un extrait d’un article paru sur le site de www.youphil.com et écrit par Pierre Salignon (ancien directeur général de Médecins Sans Frontières France et spécialiste des questions humanitaires).

La crise économique et financière s’étend, obligeant les associations à relever plusieurs défis. Le premier est d’ordre social et humanitaire. Comment faire face, aujourd’hui et demain, à l’augmentation du nombre de personnes qui tombent et tomberont dans la misère ? Car le nombre de bénéficiaires, comme on les appelle maladroitement, ne cesse de croître.

En France d’abord. Il suffit de se promener en ville pour constater que la population des sans-abris devient plus visible, plus pauvre et plus démunie aussi. Hommes, femmes, enfants et personnes âgées. Aucune catégorie sociale n’est épargnée…

L’association Emmaüs a récemment publiée un rapport alarmant sur la hausse rapide du nombre de ceux qui se retrouvent sans abris, sans ressources. Sans parler de la campagne hivernale des Restaurants du Cœur qui ne désemplit pas : plus 12% de repas servis en 2008.

Cette évolution existe bien entendu aussi dans les pays du Sud, qui sont déjà les plus défavorisés, en Afrique, en Asie et ailleurs.

On parlait il y a un an de plus de 800 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde.Sous l’effet conjugué de la crise financière internationale et de l’envolée des prix de certaines denrées alimentaires, ce sont désormais selon les Nations Unies près d’un milliard de personnes qui souffrent de malnutrition.

En Septembre 2008, il y a 6 mois, les Nations Unies avançaient le chiffre de 925 millions, dont plus de 55 millions d’enfants de moins de 5 ans qui souffrent de malnutrition aigue; soit un enfant sur 10 dans le monde.

Le déficit global de financement prévu pour les pays du Sud en 2009 s’élève lui à 700 milliards de dollars selon la Banque mondiale.Les chiffres parlent d’eux-mêmes et annoncent déjà une explosion de la pauvreté et de ses laissés-pour-compte.

Le second défi que rencontrent les ONGs est budgétaire. Comment maintenir les programmes d’assistance existant alors que la collecte de fonds se contracte ? …

On ne peut présumer de se qui va réellement se passer et, souhaitons que la crise favorisera une solidarité de proximité plus importante demain, comme certains analystes le suggèrent. Mais, comme le dit Antoine Vaccaro, Président du (Cerphi),

« l’incertitude liée à la crise actuelle est le pire ennemi de la générosité ».

Restons mobilisé! Faisons plus!

Décharge de Kara-Kara cochabamba Bolivie
Décharge de Kara-Kara Cochabamba Bolivie

Les bonnes excuses pour ne pas donner

Voici le TOP 7

1. « Les autres donnent pour moi »

2. « Je suis trop sollicitée »

3. « J’ai assez de problème comme ça »

4. « J’ai pas le temps »

5. « Je ne sais pas où ça va »

6. « J’ai pas de monnaie »

7. « ça sert à rien »

tous ces comportements sont le quotidien d’un triste sire… Gauthier Lesire genre de symbole anti-dons mais qui cristalise à lui seul bien des moments « déjà vus ou déjà vécus ». M Lesire a son site et est sur FB (si si!).

S’appuyer sur le cynisme et les contradictions de nos actes par rapport à nos pensées, voilà l’originalité de la campagne du groupe SOS.

Cependant les statistiques ne nous honorent pas vraiment. Jugez en.D’après l’Observatoire de la Fondation de France , par personne et par an:

un américain donne 531€ ; un anglais donne 184€ ; un allemand donne 42€; et un français donne 33€ ; et c’est la France qui a le meilleur dispositif de défiscalisation en Europe. (chiffres=dons hors legs)

Philantropie serait un « gros mot »? Pourtant il semble que l’on ait  jamais autant parlé de « mécénat », « fondations », « fonds de dotations », RSE, etc… Alors usons et abusons de tous ces dispositifs pour aider les porteurs de projets, les associations, c’est grâce à eux et avec nous -consom’acteurs & donacteurs- que le monde changera.

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